jeudi 23 mai 2013

Udaipur


Arrivée à Udaipur à 8h30, la température est correcte.

—> Marche sac à dos jusqu'à l'hôtel, Patricia: ça, c'est fait!
«C'est pas loin» disait Olivier qui se vante d'avoir un GPS interne. Mouais… N'empêche, avec les sacs, désormais, ce sera en touk touk, pissétou! Même si je suis très fière qu'Olivier soit fier de sa mère.

Le breakfast est d'autant mieux mérité.







Nous faisons un tour dans le centre et visitons Bagore-ki Haveli. Un morceau de quartier ou une maison-bâtisse, je ne sais pas comment appeler cela, restaurée et conservée. On paye une entrée, plus un prix pour l'appareil photo. On dit qu'on ne prend pas de photos. Un peu marre de se faire presser comme des citrons.

Malgré les divers harcèlements à tous les niveaux, toutes ces visites sont hautement intéressantes et belles. On intègre un peu d'histoire indienne, mais elle est aussi compliquée que notre histoire suisse et ses batailles de Morgarten, Grandson et autres castagnes pour des lopins de terres à une époque où ça se faisait beaucoup à cheval et en armes. (Et que celui qui est capable de me réciter cette leçon exhaustivement me jette la première pierre).

Plus tard ce jour, je trouve un opticien et je me fais fabriquer une magnifique paire de lunettes avec ma prescription et j'en achète une autre paire avec des verres normaux pour une somme très modique. Et je suis bien contente, j'avais eu le projet de faire cela à Varanasi, mais le «indian time» avait eu raison de moi. Eh ben ça change la vie, des lunettes de soleil! J'ai moins mal à la tête, pendant les visites.

Nous prenons des viennoiseries teutonnes (si!) au Café Edelweiss, en compagnie des vaches sacrées qui boivent à la terrasse voisine, et puis sieste, repas. Je me fais quelque recette de sorcière pour tenter d'aller mieux et chasser ce rhume qui tourne en sinusite et qui me plombe. J'avale un alka-seltzer avant de m'endormir (c'est tout ce qui nous reste de plus proche comme aspirine) et j'applique la méthode Coué: demain, ça ira parfaitement bien.

Et ça marche!











Petit déj copieux, et hop, on va visiter le City Palace (le plus grand du Rajastan) aux heures encore fraîches. (euh.. fraîches à 29-30°). On paye un maximum, ces visites ne sont pas bon marché, et cette fois, on avoue un appareil photo. 200 roupies pour pouvoir faire des photos… Il faut traverser divers points de contrôle des sacs avec passage sous rayons X. Il règne une parano planétaire des attentats terrorristes dans les monuments historiques, dans les gares, entre autres, mais ces contrôles sont à l'indienne: parfois sérieux. Il m'est arrivée d'entrer et de sortir en passant trois fois à côté du portique avec tous mes sacs, dans une gare, sans que personne ne s'affolle.

On a dû acheter tellement de billets qu'on ne sait plus quel billet présenter, Olivier les propose tous en éventail, le préposé choisit. Ils sont très jolis, les officiels, ils ont un très bel uniforme, des moustaches impeccables, un pompon rouge à leur béret itou, mais alors ils sont pô tellement souriants.

Ce palace est un labyrinthe et un dédale de salles de toutes sortes, de couloirs, de niches, de recoins, de jardins intérieurs, de bassins où hélas, il n'y a pas souvent d'eau. On passe d'une salle de réunion publique à une chambre, puis une salle de bain, le tout richement décoré. Une splendeur.





Puis c'est le tour en bateau sur le lac. Nous avons opté le grand tour, celui où on va sur l'ïle, là-bas. Assoiffés, nous nous réjouissons déjà du café avec grande bouteille d'eau que nous allons nous offrir dans cet endroit luxueux, en rentrant un peu les épaules en pensant au prix. Finalement, ça ne nous coûtera rien: il y a bien des serveurs très correctement mis qui vont et viennent, mais aucun qui ne semble servir le client; d'ailleurs, il n'y a que nous comme clients. Où sont passés les autres touristes du bateau? C'est terriblement frustrant, cet endroit qui a tout pour être paradisiaque et qui nous laisse mourir de soif.

Retour dans le bateau et retour au palace. Nous mangeons très bien dans un restaurant toujours recommandé par la Bible, et puis grande sieste à l'ombre, dans notre chambre d'hôtel. Il a fait nettement moins chaud, seulement 38°. A cette température, tout est faisable.

Ces deux jours à Udaipur furent doux et reposants.

(en raison d'une connexion peu stable, je n'arrive pas à mettre les videos dans la fenêtre, mais il vous suffit de cliquer sur le lien)


http://www.youtube.com/watch?v=h6tJP3gtb1Q





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Voyages en tous genres d'une citoyenne temporaire de la planète Terre. Commentaires bienvenus, mieux encore s'ils ne sont pas anonymes.