samedi 27 août 2016

Journée de samedi




Petit déjeuner à la boulangerie-pâtisserie artisanale du coin. Les croissants et le pain au chocolat fleurent bon Paris.Nous décidons de marcher jusqu’à la tour Eiffel, ça nous prend déjà une heure. Encore une queue pour acheter les billets et presque une autre heure pour monter jusqu’au sommet. Photos, selfies, la totale touristique.



Place Victor Hugo







Cherchez la Tour Eiffel

Place du Trocadéro





































Nous voulons marcher jusqu’à Notre Dame et nous faisons une halte lunch sur les quais, sous le pont Alexandre III.











Musée du Louvres



Nous commandons une salade César, du fromage et des frites. Etrange gastronomie, mais pourquoi se priver de ce qui est bon? Trois litres d’eau plus tard, nous repartons sous un soleil de plomb. Cette foutue cathédrale recule à mesure que nous avançons! Nous commençons vraiment à souffrir quand nous apercevons des vélo du genre touk-touk. Le mec nous demande 25€ par personne, que je décline avec véhémence. Il argumente que « c’est pas cher, Madame » avec un accent de pas ici, et je lui réponds:

— Vous rigolez? Notre Dame, c’est là! avec un grand geste en direction du monument que nous apercevons à deux ou trois blocs.

Comme je m’éloigne, il hurle « 15€ chacune », je lui fait comprendre avec un grand geste du bras ce que j’en pense et qu’il peut se gratter.

J’aperçois un arrêt de bus, et je tente de me figurer le parcours quand Mary Beth me hèle. Un grand bonhomme sur un vélo se tient à côté d’elle :

— Patricia! 10€ pour les deux?

Bon, c’est cher, mais hé, ho, je n’ai plus de jambes. C’est d’accord. Je filme cette petite video pendant que notre chauffeur nous explique qu’il est bulgare, et que le Pakistanais, là, est fou, il croit quoi, à demander un tel tarif aux touritstes? Il casse le marché, blablalba.



Il a raison mais je m’en fous, il fait chaud et là, tout d’un coup, c’est du vrai soulagement d’avancer assises avec un peu des courants d’air.

Nous arrivons sur le parvis le plus connu du monde, il y a du monde, bien sûr. La queue pour le contrôle de sécurité fait la moitié de la place et en plein soleil. Raaah, je vais craquer. En même temps, c’est très con, on est là, et ne pas visiter l’intérieur est un crime. J’estime la queue à 15 à 20 minutes et je prends une grande respiration en demandant mentalement un miracle. C’est sans y réfléchir que je dis à Mary Beth:

— Viens, on marche tranquillement par la tangente, mine de rien, et on se glisse dans la queue juste devant le portique. On dit que personne ne va nous remarquer.

Effectivement, avec grâce et sans effort, j’avise un groupe de trois personnes occupées à disctuer en circuit fermé qui ne voit pas que nous resquillons. Hop, le contrôle est passé et nous sommes à l’ombre. Je le jure, nous avons été invisibles!

Evidemment, à l’intérieur, c’est à couper le souffle.

Taxi Uber une fois de plus pour retourner à l’hôtel sur les coups de 16 heures, quasi déshydratées, bien que nous ayons sans cesse acheté des bouteilles que nous avons consciensiceusement bues. Un moment au frais dans notre chambre où la clim fait de son mieux, mais que voulez-vous, Paris n’est pas Bombay et le matériel n’est pas prévu pour climatiser assez.














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