dimanche 16 juillet 2017

Samedi 15 juillet, le marché d’Eugene

Ce matin, nous avions instruction de dormir jusqu’à 10h, l’une d’entre nous — Mary Beth — jouissant enfin d’une première journée de congé après une semaine chargée et l’autre — Christiane — souffrant encore du décalage horaire. Je n’ai pas obéi, je me réveille à 6h et je traîne au lit, j’adore ça! Après le passage à la salle de bain, Mary Beth et partons chercher les filles à l’hôtel qui ne connaissent pas encore le raccourci pédestre. L’hôtel est de l’autre côté de la rivière, à 10 minutes à pied.

La maison de Mary Beth

Jardins communautaires




Le pont sur la rivière Willamette







Il fait radieux, c’est encore une magnifique journée. Après le brunch orchestré par John et Mary Beth, nous allons au marché. Il ressemble à tous les marchés du monde, sauf qu’il est incroyablement new age. On y trouve des stands de tous les produits naturels possibles, des céramistes, divers artisans, une tireuse de tarot, multiples stands de tatouages au henné… je me retrouve quarante ans en arrière au coeur des années hippies.



Tireuse de tarot




Et toujours ces grands arbres magnifiques
Il y a cependant un coin bien plus moderne: un « smoking pot corner » (le coin pour fumer du cannabis), ce dernier étant également légalisé en Orégon. Vêtements typiques, cheveux longs, les jeunes de ce siècle et les moins jeunes hippies de l’époque, cheveux gris et ventres ronds, se trémoussent sur une musique de rue improvisée par ceux qui s’en ressentent l’envie.



Je trouve la mug (grande tasse) de mes rêves: trois quarts de litre de contenance et superbe ouvrage d’un potier local avec qui je parle boutique trois minutes.

Achats du jour: une énorme mug et une bague.

Nous avons réservé un resto pour 17h, nous avons concert à 19h. Je teste les frites poutine pour la première fois de ma vie. C’est une recette québécoise dont l’énoncé et l’allure sont dégoûtantes mais dont la saveur est ma foi délicieuse: des frites recouvertes de sauce gravy, une sorte de sauce viandox, pour ceux à qui cela dit encore quelque chose, ketchup et fromage. Ce n’est de loin pas de la haute gastronomie, mais ça se laisse facilement manger.



Ensuite, un concert de Ludwig van : Missa Solemnis. Alors que l’orchestre et le choeur entonnent cette messe dont nous pouvons suivre les paroles en latin et en anglais sur un écran accroché aux cintres, je médite sur le fait que cette oeuvre a été composée par Beethoven alors qu’il était déjà complètement sourd. Cela en dit long sur l’inspiration divine. Je retrouve avec amusement les paroles latines des messes de mon enfance, mes cours de latin me remontent en mémoire me permettant de comprendre le texte en version originale. La musique est envoûtante, le moment est magique.






Il fait encore jour quand nous sortons de l’auditorium. Nous allons encore nous promener un moment au bord de la rivière avant de nous quitter pour aller nous coucher, Christiane et Hisako empruntant le pont pour rejoindre leur hôtel.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Voyages en tous genres d'une citoyenne temporaire de la planète Terre. Commentaires bienvenus, mieux encore s'ils ne sont pas anonymes.