mardi 13 février 2018

Stage, jour 3

Je suis tentée de parler de ce que je vis dans ce stage, mais ça remplirait un bouquin entier. Difficile de résumer. Il s'agit d'ouverture de conscience, ma tasse de thé depuis toujours, et ma soif de dépasser les limites est plutôt bien étanchée jusqu'ici.

Au rayon sensualité, ce matin, nous avons droit à la visite surprise de M. Gecko qui a mis ses gants bleus pour l'occasion. Les alizés soufflent toujours aussi délicieusement, ça fait deux jours que la météo promet la pluie, mais à part une couverture nuageuse qui nous a caché le soleil pendant dix minutes, pour l'instant, c'est raté. Il fait résolument beau!





Ce soir, après le coucher du soleil, il y a pizza party à la villa Ahmyo. C'est le repas d'au-revoir, même si nous avons encore une session demain matin. Le seul inconvénient des tropiques, c'est le soir qui tombe un peu trop tôt. J'aime, sous nos latitudes, ces journées qui traînent en longueur, le repas du soir qu'on prend alors qu'il fait encore jour, le coucher de soleil qui arrive au plat principal, le crépuscule qui s'étire jusqu'au dessert et la nuit qui résiste parfois jusque vers 23h.

L'avantage ici, en revanche, c'est que dès l'apéro et le soleil couché derrière l'océan, la voûte céleste s'illumine de milliards d'étoiles et d'une voie langoureusement lactée. Regarder les étoiles, c'est comme regarder le feu ou les vagues, c'est hypnotique.

Par contre, ce soir, le soleil s'est pudiquement couché dissimulé derrière un rideau de nuages et de brumes qui nous cache le spectacle au point qu'il est difficile de discerner la ligne d'horizon qui sépare l'eau de l'air.




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