Quelle journée !
Petit déjeûner avec les amis qui logent dans le même hôtel, nous sommes une grappe de huit ou dix à défiler dans la salle de restaurant, chacun selon son horaire. Sur les coups de dix heures, nous nous rendons à la ferme avec Mary Beth pour accrocher les toiles. C’est fait relativement vite, et la salle a une allure tout à fait séduisante.
Coup de coeur en voyant mes oeuvres ainsi au mur, elles dispensent une énergie palpable qui remplit la salle. Jonathan installe son écran de télévision géant et je fais défiler le diaporama de tous mes mandalas. Il restera ainsi en boucle toute la journée.
Les gens arrivent paresseusement dès 13h. Un peu plus d’une heure plus tard, Sandra rassemble le monde dans la salle. Elle nous a mis en relation, Raphaëlle et moi, il y a peu, elle a capté une possible synergie entre nous qui a effectivement fonctionné d’emblée. Nous avons vaguement discuté d’intégrer deux ou trois de ses chansons avec ma présentation, nous promettant de nous recontacter d’ici l’évenement, mais les jours nous ont échappé et je me rends compte que nous n’avons rien décidé encore. Inspirée, ce matin, elle me propose de commencer par « Le plat pays » de Jacques Brel; c’est de circonstance puisque nous y sommes, ce qu’elle explique car à part Christiane, une Luxembourgeoise qui a vécu un an en Bretagne, personne d’autre ne comprend le français. Raphaëlle interprète le grand Jacques avec une sensibilité différente mais aussi intense que lui. Il faut distribuer les mouchoirs. Puis c’est « Ne me quitte pas » et enfin une chanson qu’elle a écrite et composée elle-même qui s’aligne avec Brel. Très joli moment d’émotion.
Puis je présente mes oeuvres. J’ai décidé d’en parler un peu mais je veux surtout leur faire ressentir les mandalas; j’ajoute que je n’ai jamais compris les critiques d’art. L’art ne se comprend pas mentalement, il se ressent, et ne s’explique pas. Je suggère aux gens de fermer les yeux et de sentir les tableaux. Observer s’il se passe quelque chose, si l’un ou l’autre des mandalas se signale particulièrement à l’un ou l’autre de leurs sens. Puis je leur dis que parmi les tableaux, il y a un mantradala miroir de l’âme. Est-ce que quelqu’un le discerne? D’autant que la personne qu’il reflète est là. Juls m’épate complètement en répérant non seulement où il se trouve, mais elle a capté qu’il est pour Sandra. Bravo! Bien joué!
Après, c’est barbecue et c’est la fête. Une toile vendue ce soir et des appréciations sincères, quelques personnes accrochées qui hésitent, l’une qui sait qu’elle va commander un mantradala miroir de l’âme mais il faut que ça mijote encore un peu, l’autre qui voudrait commander un calendrier mais qui est déjà un peu trop soul pour passer à l’acte…
Le succès est sincère, je capte parfaitement la connexion entre les oeuvres et le public, tout cela me semble des plus naturels et c’est cela précisément qui m’étonne. Je ressens un profond sentiment de bien-être, celui d’être en totale synchronicité avec qui je suis et ce que je désire. Une espèce d’alignement corps, esprit, âme qui me laisse dans une zénitude qui pourrait bien passer pour de l’indifférence si ce n’était cette symphonie qui fredonne en moi. Je crois bien que je lévite à cinq centimètres au-dessus du sol.
Jorge me dit dans l’après-midi qu’il est en train de tourner un film et qu’il aurait besoin d’un mandala dans un élément de décor. Il sera très grand, sur un tapis. Il va m’envoyer le scénario du film et je me mettrai au travail. Voilà donc que les portes s’ouvrent en grand et c’est à peine si je jubile, tellement je le sentais venir. Malgré tout, je suis super contente!
Nous aurons passé toute la journée ensemble et à 23h, quand nous quittons la ferme, une lueur éclaire encore l’horizon alors qu’en face, la Lune se lève majestueusement dans un ciel indigo. Fin d’une glorieuse journée en compagnie de gens exceptionnels.
C’est comme ça que je l’aime, la Vie!
Petit déjeûner avec les amis qui logent dans le même hôtel, nous sommes une grappe de huit ou dix à défiler dans la salle de restaurant, chacun selon son horaire. Sur les coups de dix heures, nous nous rendons à la ferme avec Mary Beth pour accrocher les toiles. C’est fait relativement vite, et la salle a une allure tout à fait séduisante.
Coup de coeur en voyant mes oeuvres ainsi au mur, elles dispensent une énergie palpable qui remplit la salle. Jonathan installe son écran de télévision géant et je fais défiler le diaporama de tous mes mandalas. Il restera ainsi en boucle toute la journée.
Les gens arrivent paresseusement dès 13h. Un peu plus d’une heure plus tard, Sandra rassemble le monde dans la salle. Elle nous a mis en relation, Raphaëlle et moi, il y a peu, elle a capté une possible synergie entre nous qui a effectivement fonctionné d’emblée. Nous avons vaguement discuté d’intégrer deux ou trois de ses chansons avec ma présentation, nous promettant de nous recontacter d’ici l’évenement, mais les jours nous ont échappé et je me rends compte que nous n’avons rien décidé encore. Inspirée, ce matin, elle me propose de commencer par « Le plat pays » de Jacques Brel; c’est de circonstance puisque nous y sommes, ce qu’elle explique car à part Christiane, une Luxembourgeoise qui a vécu un an en Bretagne, personne d’autre ne comprend le français. Raphaëlle interprète le grand Jacques avec une sensibilité différente mais aussi intense que lui. Il faut distribuer les mouchoirs. Puis c’est « Ne me quitte pas » et enfin une chanson qu’elle a écrite et composée elle-même qui s’aligne avec Brel. Très joli moment d’émotion.
Puis je présente mes oeuvres. J’ai décidé d’en parler un peu mais je veux surtout leur faire ressentir les mandalas; j’ajoute que je n’ai jamais compris les critiques d’art. L’art ne se comprend pas mentalement, il se ressent, et ne s’explique pas. Je suggère aux gens de fermer les yeux et de sentir les tableaux. Observer s’il se passe quelque chose, si l’un ou l’autre des mandalas se signale particulièrement à l’un ou l’autre de leurs sens. Puis je leur dis que parmi les tableaux, il y a un mantradala miroir de l’âme. Est-ce que quelqu’un le discerne? D’autant que la personne qu’il reflète est là. Juls m’épate complètement en répérant non seulement où il se trouve, mais elle a capté qu’il est pour Sandra. Bravo! Bien joué!
Après, c’est barbecue et c’est la fête. Une toile vendue ce soir et des appréciations sincères, quelques personnes accrochées qui hésitent, l’une qui sait qu’elle va commander un mantradala miroir de l’âme mais il faut que ça mijote encore un peu, l’autre qui voudrait commander un calendrier mais qui est déjà un peu trop soul pour passer à l’acte…
Le succès est sincère, je capte parfaitement la connexion entre les oeuvres et le public, tout cela me semble des plus naturels et c’est cela précisément qui m’étonne. Je ressens un profond sentiment de bien-être, celui d’être en totale synchronicité avec qui je suis et ce que je désire. Une espèce d’alignement corps, esprit, âme qui me laisse dans une zénitude qui pourrait bien passer pour de l’indifférence si ce n’était cette symphonie qui fredonne en moi. Je crois bien que je lévite à cinq centimètres au-dessus du sol.
Jorge me dit dans l’après-midi qu’il est en train de tourner un film et qu’il aurait besoin d’un mandala dans un élément de décor. Il sera très grand, sur un tapis. Il va m’envoyer le scénario du film et je me mettrai au travail. Voilà donc que les portes s’ouvrent en grand et c’est à peine si je jubile, tellement je le sentais venir. Malgré tout, je suis super contente!
Nous aurons passé toute la journée ensemble et à 23h, quand nous quittons la ferme, une lueur éclaire encore l’horizon alors qu’en face, la Lune se lève majestueusement dans un ciel indigo. Fin d’une glorieuse journée en compagnie de gens exceptionnels.
C’est comme ça que je l’aime, la Vie!
Magnifique, bravo!
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