Je n’ai pu m’endormir que vers 1h du matin et je me réveille ce matin à 6h. Je n’ai pas la sensation d’être reposée, j’ai mal au ventre et aux articulations. Ces douleurs me tombent un peu sur le moral. Je traîne un peu et me prépare pour descendre au petit déj. mais voilà qu’une vague d’émotion me submerge et je me mets à sangloter. Les grosses larmes abondantes qui décoincent tout en passant, qui lavent et qui régénèrent. J’ignore pourquoi je pleure, je n’arrive pas à mettre des mots sur cette grosse émotion. Je frappe chez Mary Beth pour me faire consoler et elle me répète, comme tout le monde depuis hier, que j’ai fait un tel saut de quanta depuis à peine un an que bien sûr que ce moment de submersion devait arriver.
Seulement voilà, je ne vois pas de quoi ils parlent. Cette exposition m’est arrivée sur un plateau, j’ai tout préparé avec une aisance inattendue, j’y ai pris un plaisir maximum. J’ai un peu flippé par moments, mais j’ai vite lâché sur le conseil avisé de ne résoudre les problèmes que lorsqu’ils se présentent. Aucun ne s’est présenté. Ce n’est pas ma première exposition, j’ai déjà brillé au milieu des mes oeuvres quand j’étais potière. Parler en public n’est plus un problème, mon auditoire ne pouvais pas être plus bienveillant, alors vraiment, je n’avais aucune raison de stresser.
Non, ce surplus d’énergie et ce relâchement sont d’un nouvel ordre eux aussi. Je me suis fait dire que cette fois, c’est différent, car ce que je fais est le reflet de mon âme. OK, mais avant aussi. Mes fontaines en céramique étaient également un reflet de mon âme et il y a quelques temps déjà que je n’ai plus peur de montrer qui je suis dans ma plus grande sincérité.
C’était un seuil à passer. Quelque chose a bougé en moi au milieu de cette crise. Du vieux s’en est allé pour laisser la place à un nouveau qui arrive avec fulgurance. Je me suis également fait dire que j’étais une belle inspiration à oser ainsi marcher vers mon accomplissement en dépassant mes peurs et en sautant mes obstacles. Une fois de plus, je ne vois pas de quoi on parle, tellement tout cela est naturel pour moi.
Justement!
C’est parce que je suis parfaitement en phase avec moi-même, que j’autorise ma passion à exister ce qui génère la gravité nécessaire à créer une réalité sur mesure que je suis une inspiration. Parce que ce naturel-là ne l’est pas encore pour beaucoup, nous, humains en lutte, qui ramons depuis des âges pour rentrer dans des cases devenues vraiment trop petites et terriblement inconfortables. A tel point que nous avons oublié que nous avions des rêves et des envies. Une en-Vie qui n’existe pas, c’est la mort. J’accepte de considérer cela et j’accepte ce rôle que je viens de jouer. Je comprends aujourd’hui que c’est important que je m’octroie cette reconnaissance pour la suite.
Quelque chose d’encore plus fort que le Masters Hub est en gestation dont il est encore trop pour parler mais qui m’ouvre des horizons tellement illimités que j’en suis quelque peu paralysée.
Cette journée à traîner dans Amsterdam m’aide à lentement intégrer ce qui vient d’arriver et le potentiel qui a été créé. Avec Sagy, Alice, Siliva, Mary Berth et Juls, nous retournons au meilleur magasin de fromage de Hollande pour acheter du Gouda après une immédiate pause café en sortant du train. Un peu de ballade au bord des canaux et c’est l’heure de l’apéro. Après cela, Sagy et Silivia s’en vont à la plage tandis qu’Alice va attraper son train de retour à la maison. Nous sautons dans un bateau, il fait beau, l’indolence de la croisière est délicieuse. Puis c’est une petite faim et nous prenons un lunch tardif à 15h30. Puis c’est l’heure de retourner à la ferme pour un dernier pique-nique et des aux revoirs. Nous retrouvons la bande qui a participé au workshop que donnait Lauren pile au moment où les pizzas commandées sont livrées. Ultime moment festif à refaire le monde et à savourer la présence des autres en faisant les guignols.
Je commence à mieux discerner l’avenir et quelques inspirations me viennent quant à ce que je veux pour la suite. C’est encore pêle-mêle, il va falloir faire des choix, hiérarchiser les envies, mais une chose est sûre, ma vie est décidément en train de devenir ce que je voulais.
Non, mieux. Beaucoup mieux.
Le froissement d'aile de papillon — une "simple" exposition de mantradalas — est en train de générer un tsunami de merveilleux dont je n'ai encore qu'une toute petite idée.
Une légère ombre au tableau: je suis tellement chamboulée que j'oublie de remettre la carte mémoire dans mon appareil photo, je n'ai donc pas trace des photos super marrantes de Mary Beth qui tente de maîtriser l'art du selfie collectif grâce aux conseils et grands gestes de Silvia et Alice pour lui montrer comment orienter son smartphone pour le faire. Ça, ça m'énerve un peu...
Seulement voilà, je ne vois pas de quoi ils parlent. Cette exposition m’est arrivée sur un plateau, j’ai tout préparé avec une aisance inattendue, j’y ai pris un plaisir maximum. J’ai un peu flippé par moments, mais j’ai vite lâché sur le conseil avisé de ne résoudre les problèmes que lorsqu’ils se présentent. Aucun ne s’est présenté. Ce n’est pas ma première exposition, j’ai déjà brillé au milieu des mes oeuvres quand j’étais potière. Parler en public n’est plus un problème, mon auditoire ne pouvais pas être plus bienveillant, alors vraiment, je n’avais aucune raison de stresser.
Non, ce surplus d’énergie et ce relâchement sont d’un nouvel ordre eux aussi. Je me suis fait dire que cette fois, c’est différent, car ce que je fais est le reflet de mon âme. OK, mais avant aussi. Mes fontaines en céramique étaient également un reflet de mon âme et il y a quelques temps déjà que je n’ai plus peur de montrer qui je suis dans ma plus grande sincérité.
C’était un seuil à passer. Quelque chose a bougé en moi au milieu de cette crise. Du vieux s’en est allé pour laisser la place à un nouveau qui arrive avec fulgurance. Je me suis également fait dire que j’étais une belle inspiration à oser ainsi marcher vers mon accomplissement en dépassant mes peurs et en sautant mes obstacles. Une fois de plus, je ne vois pas de quoi on parle, tellement tout cela est naturel pour moi.
Justement!
C’est parce que je suis parfaitement en phase avec moi-même, que j’autorise ma passion à exister ce qui génère la gravité nécessaire à créer une réalité sur mesure que je suis une inspiration. Parce que ce naturel-là ne l’est pas encore pour beaucoup, nous, humains en lutte, qui ramons depuis des âges pour rentrer dans des cases devenues vraiment trop petites et terriblement inconfortables. A tel point que nous avons oublié que nous avions des rêves et des envies. Une en-Vie qui n’existe pas, c’est la mort. J’accepte de considérer cela et j’accepte ce rôle que je viens de jouer. Je comprends aujourd’hui que c’est important que je m’octroie cette reconnaissance pour la suite.
Quelque chose d’encore plus fort que le Masters Hub est en gestation dont il est encore trop pour parler mais qui m’ouvre des horizons tellement illimités que j’en suis quelque peu paralysée.
Cette journée à traîner dans Amsterdam m’aide à lentement intégrer ce qui vient d’arriver et le potentiel qui a été créé. Avec Sagy, Alice, Siliva, Mary Berth et Juls, nous retournons au meilleur magasin de fromage de Hollande pour acheter du Gouda après une immédiate pause café en sortant du train. Un peu de ballade au bord des canaux et c’est l’heure de l’apéro. Après cela, Sagy et Silivia s’en vont à la plage tandis qu’Alice va attraper son train de retour à la maison. Nous sautons dans un bateau, il fait beau, l’indolence de la croisière est délicieuse. Puis c’est une petite faim et nous prenons un lunch tardif à 15h30. Puis c’est l’heure de retourner à la ferme pour un dernier pique-nique et des aux revoirs. Nous retrouvons la bande qui a participé au workshop que donnait Lauren pile au moment où les pizzas commandées sont livrées. Ultime moment festif à refaire le monde et à savourer la présence des autres en faisant les guignols.
Je commence à mieux discerner l’avenir et quelques inspirations me viennent quant à ce que je veux pour la suite. C’est encore pêle-mêle, il va falloir faire des choix, hiérarchiser les envies, mais une chose est sûre, ma vie est décidément en train de devenir ce que je voulais.
Non, mieux. Beaucoup mieux.
Le froissement d'aile de papillon — une "simple" exposition de mantradalas — est en train de générer un tsunami de merveilleux dont je n'ai encore qu'une toute petite idée.
Une légère ombre au tableau: je suis tellement chamboulée que j'oublie de remettre la carte mémoire dans mon appareil photo, je n'ai donc pas trace des photos super marrantes de Mary Beth qui tente de maîtriser l'art du selfie collectif grâce aux conseils et grands gestes de Silvia et Alice pour lui montrer comment orienter son smartphone pour le faire. Ça, ça m'énerve un peu...
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