samedi 10 juin 2017

Amsterdam, rebelote

Avant-hier, je crânais avec mes collègues de bureau en disant que ce week-end, j'avais un barbecue... à Amsterdam! Classe, non?

En fait de barbecue, c'est surtout ma première exposition de mantradalas.

L'histoire est amusante: je venais de dire que je n'irai pas à ce barbecue parce qu'avec Mary-Beth et Hisako, nous venions de décider d'un mois de super vacances en Amérique en juillet et je me disais qu'il fallait garder mes sous pour cela. Sandra me contacte alors pour me dire qu'elle respecte ma décision, mais que tout de même, elle suit son impulsion de me proposer sa salle de réunion à cette occasion pour exposer mes oeuvres. Quelques temps plus tôt, Jonathan m'avait déjà suggéré de faire de belles impressions en grand format pour exposer. J'avais répondu que oui, bonne idée, mais j'aimerais une collection de mandalas un peu plus riche avant de le faire. La bonne excuse, quoi!

J'entends que Sandra me propose d'accueillir l'exposition même si je ne viens pas. — Je dis "j'entends", parce que c'était exactement ce qu'il me faillait pour me décider, mais en en reparlant plus, pas du tout!

J'étais déjà enthousiaste à l'idée que mes mandalas puissent être exposés, je me suis dit que ce serait quand même ballot qu'ils le soient sans moi. C'est tout de même mieux quand l'artiste est là pour présenter ses oeuvres. Là-dessus, Juls m'envoie un sms pour me dire qu'elle vient de décider de se rendre au barbecue, est-ce que j'ai déjà réservé un hôtel? Alors là, ma dernière hésitation a été balayée et j'ai superbement ignorée la voix geignarde qui disait "mais t'as pas les sous, t'as pas les moyens, c'est pas raisonnable". Et puis Mary Beth, à Munich pour un séminaire, se dit qu'elle ne veut tout de même pas manquer ma première expo et décide de prolonger son séjour en Europe d'une semaine. je ne pouvais plus renoncer.

A partir de là, je ne sais pas par quel miracle tout s'est mis en place avec grâce et aisance. J'ai trouvé un imprimeur pour qui j'ai eu un coup de coeur qui m'a fait des tirages d'art superbes, je suis tombée amoureuse de mes oeuvres. Sandra et Jonathan ont commandé des reproductions sur plexiglas en grand format qu'ils se sont fait livrer directement chez eux. Je les ai vus en vrai tout à l'heure, c'est à tomber tellement c'est beau (des photos dans un prochain article, ce soir, c'est trop tard).

J'ai commencé par être pas mal stressée par cette organisation et alors que je me noyais dans un verre d'eau à tenter de solutionner tous les cas de figure possibles — comme: et comment je fais si un mec de Biélo-russie septentrionale me commande un plexiglas de 1 mètre sur 1 mètre? — Sandra me dit avec son calme olympien: mais pourquoi tu t'inquiètes maintenant? Tu verras bien le cas échéant.

Ce fut le déclic. Depuis, je m'amuse et prends un plaisir indicible à préparer cette expo.

J'ai atterri en début d'après-midi à Schiphol et j'ai attendu Juls qui arrivait d'Ecosse à 16h. Nous avons pris le train jusqu'à Naarden et un taxi jusqu'à la ferme, où une bande de dingos s'y trouvaient déjà. J'ai retrouvé Esmeralda, ma compagne de chambre d'Hawaii. Immense plaisir, et puis pas mal d'amis de la dernière fois qui deviennent des habitués. La famille. Et les nouveaux: ceux avec qui on discute sur Facebook depuis des mois et qu'on voit enfin en live. Quelle énergie, quel plaisir! La vrai vie!

On avait réservé un super BnB à Vesting, c'est un adorable hameau sur une ancienne forteresse en forme d'étoile à un kilomètre de la ferme de Sandra et Jonathan. Nous allons y déposer nos valises. Quand nous y sommes, nous emboîtons le pas à des hôtes qui y logent déjà et qui arrivent à ce moment-là pour entrer dans la maison, mais personne n'est là pour nous accueillir. Nous sommes censées avoir deux chambres pour nous trois, Mary Beth, Juls et moi, mais la maison semble complète. Impossible de joindre la propriétaire, mais d'ailleurs, mes deux compagnes disent que la communication était confuse dès le départ. Après quelques tentatives infructueuse de la joindre dans ce coin où le réseau est minable, nous renonçons. C'est foiré, c'est sûr. Nous rejoignons les autres au restaurant. Mary Beth se met sur deux téléphones à la fois, l'un pour appeler un autre hôtel et l'autre pour appeler Sandra. Comme les deux répondent au même moment, elle me colle un téléphone sur l'oreille et baragouine "Sandra"... J'ignore d'abord à qui je parle, mais je me figures assez vite que c'est l'hôtel et je réserve trois chambres. Charmant, à l'autre bout du fil, l'homme me dit que oui, il reste des chambres "mais que des doubles avec vue". Mais bien sûr!!! Vivons avec qualité ou ne vivons pas! Qui plus est, c'est le même prix que le BnB, dont tout va bien.

La soirée est joyeuse et bruyante, toujours quand on est en famille! Mais je sens qu'il y a plus. Je ne veux pas mettre la charrue avant les boeufs, mais pendant la soirée, Jorge me rappelle qu'il a un projet pour moi dont il veut me parler, et plus tard, juste avant d'aller me coucher, Mary Beth me parle d'un autre projet qui pourrait bien ouvrir des grandes portes en grand. On verra....

Donc, demain, grand jour de ma première exposition de Mantradalas.
A suivre.

C'est bête, je n'ai absolument pas sommeil. C'est parce que je suis en voyage et que je vis exactement la vie dont je rêvais... Pas envie d'en manquer une miette!





1 commentaire:

  1. Je suis super heureuse pour toi. Profite à fond d tout ce bonheur. Plein de bises

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Voyages en tous genres d'une citoyenne temporaire de la planète Terre. Commentaires bienvenus, mieux encore s'ils ne sont pas anonymes.