English translation, scroll down, down, down.
Cette fois, nous saturons.
Trop de visites depuis une semaine, nous renonçons à aller ce matin à Saint-Germain-des-Prés ce matin et nous nous offrons un petit déjeuner tardif au restaurant de l'hôtel. Quand je propose la chose et que je dis qu'après tout, c'est OK de payer 25€ le buffet, Mary Beth prophétise que nous n'aurons pas à le payer. J'enregistre d'un demi-cerveau, je le répète, il est saturé. Alors que nous buvons le café, le directeur s'approche de notre table et nous demande si nous avons bien —mieux— dormi, eut égard aux problèmes de climatisation. Nous le rassurons, oui, c'était bien mieux, merci beaucoup. Il est content de notre satisfaction et il ajoute que:
— le petit déjeuner est aux frais de la princesse.
Non, il dit «maison», mais je ris quand Mary Beth pavoise ensuite en disant qu'elle l'avait bien dit.
Sandra et Jonathan désirent nous voir une dernière fois et ils proposent de venir manger à l’aéroport d’Amsterdam afin d’échanger encore un peu l’énergie et les idées qui affluent pour notre nouveau de projet de Master’s hub. Je modifie donc nos réservations de Thalys pour arriver plus tôt que prévu à Amsterdam. Faut-il payer une surtaxe? Pas de problèmes, «because we can» et c'est encore en Uber que nous nous rendons à la gare du Nord un peu avant midi.
Là, soudain, il y a de la perturbation dans la Force. Nous aimerions bien voyager dans le sens de la marche et le charmant jeune homme du guichet me dit de me de demander au chef de train. C’est une cheffe, sûrement Antillaise en raison de sa couleur, son accent et sa nonchalance. Elle termine tranquillement sa conversation dans son talkie-walkie avant de me donner la parole. Je montre une direction:
— C’est bien dans ce sens que le train va voyager?
— Alors là, dit-elle d’un air pénétré, c’est une très bonne question.
Quand on sait que la gare du Nord est une gare terminus et que le sens de la marche ne peut pas être plus évident, on peut aisément considérer qu’elle a largement de quoi se foutre de moi, la cheffe de train antillaise et taquine. Ce qu’elle fait sans se gêner. Ce qui me fait bien rigoler. Et pour répondre à ma question, elle dit que nous avons qu’à nous asseoir où nous voulons et négocier avec les passagers dont nous prenons la place, le cas échéant.
Le cas échoit à Bruxelles. C’est un Asiatique énervé qui fait aller sa tête vivement entre le numéro du siège au-dessus de nos têtes et celui sur son billet. Je comprends donc que la place devrait lui revenir et je lui demande si ça l’embête beaucoup d’aller à nos places, là-bas, à l’autre bout de la voiture. Ben oui, manifestement, ça l’embête. Il s’énerve en anglais, me coupe la parole, j’en bafouille, il s’exclame qu’il ne comprend pas ce que ça change pour nous. Alors je dis que nous sommes malades si nous ne sommes pas dans le sens de la marche.
— « Same here » (moi aussi!). Vous allez là-bas! ordonne-t-il vertement.
Pouaaah, le vilain! Nous nous levons pour déménager et je ne peux pas m’empêcher de lui dire qu’il n’a pas besoin d’être malpoli et qu’il peut le dire gentiment. Il lance un «thank you» à peine adouci mais emprunt d’un peu de culpabilité quand mêne.
Il nous a tout éclaboussées de mauvaises énergies, ce con. Ça nous prend trois grandes respirations pour retrouver notre zénitude. Fin de l’épisode muggle, retour au paradis.
Il fait nettement moins chaud à Amesterdam, c’est couvert et ça souffle fort. Ça nous change. La chambre du Hilton est luxueuse et je n’en reviens toujours pas, après vingt ans de dèche sévère, de me payer de telles vacances. Je suis une gamine qui danse devant le sapin de Noël.
Délice de retrouver Sandra et Jonathan, qui a un humour que j’adore et qui me fait hurler de rire. C’est reparti pour une violente tempête de cerveaux et notre enthousiasme augmente à mesure que le projet se précise. Le nom de domaine mastershub.com est pris, mais à vendre; il va falloir négocier. En revanche, mastershub.nl est disponible et Jonathan l’achète sur le champ. La première pierre est posée et ça nous fout les frissons. La suite est à venir prochainement sur les noms de domaines précités.
Retour dans notre chambre ou je prends un bain de Reine. Demain, on se lève tôt.
Cette fois, nous saturons.
Trop de visites depuis une semaine, nous renonçons à aller ce matin à Saint-Germain-des-Prés ce matin et nous nous offrons un petit déjeuner tardif au restaurant de l'hôtel. Quand je propose la chose et que je dis qu'après tout, c'est OK de payer 25€ le buffet, Mary Beth prophétise que nous n'aurons pas à le payer. J'enregistre d'un demi-cerveau, je le répète, il est saturé. Alors que nous buvons le café, le directeur s'approche de notre table et nous demande si nous avons bien —mieux— dormi, eut égard aux problèmes de climatisation. Nous le rassurons, oui, c'était bien mieux, merci beaucoup. Il est content de notre satisfaction et il ajoute que:
— le petit déjeuner est aux frais de la princesse.
Non, il dit «maison», mais je ris quand Mary Beth pavoise ensuite en disant qu'elle l'avait bien dit.
Sandra et Jonathan désirent nous voir une dernière fois et ils proposent de venir manger à l’aéroport d’Amsterdam afin d’échanger encore un peu l’énergie et les idées qui affluent pour notre nouveau de projet de Master’s hub. Je modifie donc nos réservations de Thalys pour arriver plus tôt que prévu à Amsterdam. Faut-il payer une surtaxe? Pas de problèmes, «because we can» et c'est encore en Uber que nous nous rendons à la gare du Nord un peu avant midi.
Là, soudain, il y a de la perturbation dans la Force. Nous aimerions bien voyager dans le sens de la marche et le charmant jeune homme du guichet me dit de me de demander au chef de train. C’est une cheffe, sûrement Antillaise en raison de sa couleur, son accent et sa nonchalance. Elle termine tranquillement sa conversation dans son talkie-walkie avant de me donner la parole. Je montre une direction:
— C’est bien dans ce sens que le train va voyager?
— Alors là, dit-elle d’un air pénétré, c’est une très bonne question.
Quand on sait que la gare du Nord est une gare terminus et que le sens de la marche ne peut pas être plus évident, on peut aisément considérer qu’elle a largement de quoi se foutre de moi, la cheffe de train antillaise et taquine. Ce qu’elle fait sans se gêner. Ce qui me fait bien rigoler. Et pour répondre à ma question, elle dit que nous avons qu’à nous asseoir où nous voulons et négocier avec les passagers dont nous prenons la place, le cas échéant.
Le cas échoit à Bruxelles. C’est un Asiatique énervé qui fait aller sa tête vivement entre le numéro du siège au-dessus de nos têtes et celui sur son billet. Je comprends donc que la place devrait lui revenir et je lui demande si ça l’embête beaucoup d’aller à nos places, là-bas, à l’autre bout de la voiture. Ben oui, manifestement, ça l’embête. Il s’énerve en anglais, me coupe la parole, j’en bafouille, il s’exclame qu’il ne comprend pas ce que ça change pour nous. Alors je dis que nous sommes malades si nous ne sommes pas dans le sens de la marche.
— « Same here » (moi aussi!). Vous allez là-bas! ordonne-t-il vertement.
Pouaaah, le vilain! Nous nous levons pour déménager et je ne peux pas m’empêcher de lui dire qu’il n’a pas besoin d’être malpoli et qu’il peut le dire gentiment. Il lance un «thank you» à peine adouci mais emprunt d’un peu de culpabilité quand mêne.
Il nous a tout éclaboussées de mauvaises énergies, ce con. Ça nous prend trois grandes respirations pour retrouver notre zénitude. Fin de l’épisode muggle, retour au paradis.
Il fait nettement moins chaud à Amesterdam, c’est couvert et ça souffle fort. Ça nous change. La chambre du Hilton est luxueuse et je n’en reviens toujours pas, après vingt ans de dèche sévère, de me payer de telles vacances. Je suis une gamine qui danse devant le sapin de Noël.
Délice de retrouver Sandra et Jonathan, qui a un humour que j’adore et qui me fait hurler de rire. C’est reparti pour une violente tempête de cerveaux et notre enthousiasme augmente à mesure que le projet se précise. Le nom de domaine mastershub.com est pris, mais à vendre; il va falloir négocier. En revanche, mastershub.nl est disponible et Jonathan l’achète sur le champ. La première pierre est posée et ça nous fout les frissons. La suite est à venir prochainement sur les noms de domaines précités.
Retour dans notre chambre ou je prends un bain de Reine. Demain, on se lève tôt.
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| Hilton Schiphol Amsterdam |
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| Excusez du peu |
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| Quatre autres Masters in Amsterdam, après une joyeuse et gastronomique soirée |
I translate this article into Shaumbra for my friends…
This morning, we have enough. Too many visits for a week, we give up the idea to go to Saint-Germain-des-Prés this morning and we treat ourselves with a late breakfast at the hotel's restaurant. When I suggest it to Mary Beth and add that after all, it’s OK to pay 25 € for the buffet, Mary Beth prophesies that we won’t have to pay it. I listen with only half a brain, I repeat, it is saturated. While we drink our coffee, the manager approaches our table and asked us if we slept well —better—, in regard to our air conditioning problems. We answer yes, thank you, it was much better. He is happy that we’re happy and adds that:
- Breakfast is offered.
I laugh when Mary Beth gloats, saying she said so.
Sandra and Jonathan want to see us one last time and they suggest that they come to Amsterdam airport as we get there to further share some energy and ideas around our new project of a Master's hub. So I change our Thalys reservations in order to arrive earlier than planned in Amsterdam. Must we pay an upgrade to ride frist class? No problems, «because we can». It is again with Uber that we arrive at the Gare du Nord shortly before noon.
There, suddenly, there is muggle intrusion. We both would like to travel facing the train but our seats ride backwards, and so the charming young man at the desk told me to ask the conductor. It is a she, surely Caribbean in regardd to her skin color, accent and nonchalance. She quietly finishes her conversation into her walkie-talkie before listening to me. I show a direction with my finger:
- The train will go this way, right?
- Yeah, well, she says with a glimpse of sarcasm, let’s see, it's a very good question.
When knowing that the Gare du Nord is a terminus station and that all tracks end at the plateforms, the direction of travel cannot be more obvious, and one can easily consider that the nonchalant caribbean lady has every reasons to tease me. Which she does with an apparent pleasure. Which makes me laugh. And to answer my question, she says that we could just to sit down and then negotiate with the passengers, in case.
The case present itself in Brussels. An edgy Asian guy, stressed and grumpy, quickly moving his head between the seat number above our heads and the one on his ticket is making enough fuss for me to understand that I’m occupying his seat. So I ask if it bothers him much to go to our seats, there, at the other end of the car. Yeah, obviously it bothers him. He groans, cuts my speech, I mumble, he says out loud that he doesn’t understand the difference its makes for us. I say that we are sick if we don’t face the road.
—Same here, he says sharply. You have to go there!
Ew, what a schmuck! We get up to move and I can’t help telling him that he doesn’t have to be rude. We can talk nicely. I can feel that he’s a little bit calmer and a bit guilty. Nevertheless, he has provoked ripples at the surface of our lake of happiness.
It takes us three deep breaths to regain our zen. End of the muggle episode, return to paradise.
It is mucth cooler in Amsterdam where there are clouds and the wind is strong. Nice change. The Hilton room is luxurious and I still cannot believe, after twenty years of severe financial lack (or abundance of lack) that I can afford such 1st class holidays. I am like a little girl dancing in front of the Christmas tree.
Delightful to meet Sandra and Jonathan again. Jonathan is funny and he makes me laugh out loud. Once more, it’s a big brainstorming and our excitement increases as the project grows. The domain name «mastershub.com» is already taken, but it’s on sale; we will have to negotiate to buy it. However, «mastershub.nl» is available and Jonathan buys it on the spot. Done! The foundation stone is laid and it gives us the chills. Follow our next episode on the said website names.
Back in our room or I take the baht of a Queen. Tomorrow we get up early.
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