Aujourd'hui, journée repos pendant laquelle nous profitons de l'endroit magnifique où nous nous trouvons. Cette maison fait partie d'un lot disséminé dans la forêt. Nos voisins sont incroyablement proches, mais un rideau de pins nous réserve une intimité quasi complète.
J'adore ce logement luxueux et non clinquant. Tout le confort moderne, les avantages de la technologie de nos jours — hormis l'absence de service cellulaire et un wifi plutôt lent, mais après tout, nous sommes au milieu de la forêt.
Ce qui me rappelle le sketche d'un comique entendu récemment: un passager se plaint de la lenteur du wifi alors que l'avion vient à peine de décoller. "Tu réalises que tu es dans un tube métallique à quelques milliers de mètres d'altitude, relié avec aucun câble? Il y a dix ans seulement naissait le smartphone et tu te plains de ne pas être instantanément en ligne?..."
C'est allé vite, non? Je fais un retour en arrière sur mon parcours: en 2013, je perdais le peu de possessions que j'avais dans un incendie et me voilà quatre ans plus tard dans une cabane de luxe à quelques encablures de Yellowstone, au milieu des Etats-Unis. Je me rappelle que juste avant la catastrophe, je ne voyais pas d'issue. Je me sentais paralysée dans une précarité dont je n'arrivais pas à imaginer comment en sortir. Il me semblait que tout se liguait contre moi, je me sentais impuissante, laminée par un système injuste. J'en voulais à la société, bref, je n'allais pas bien. Si on m'avait dit, ce dimanche-là, alors que j'hurlais à la Lune en demandant que "quelque chose se passe" que le mardi suivant, des flammes ravageuses allaient tout emporter de mon présent pour ouvrir la porte à ce futur-là, je ne l'aurais pas cru.
Tout s'est enchaîné vite ensuite et l'implacable roue de la m... dèche a fait place une dynamique roue de la bonne fortune qui m'a emmenée ici via l'Inde, l'Egypte, Hawaii et la Hollande avec une exposition de mes œuvres en prime, point d'orgue de ma créativité enfin retrouvée.
Je le dis aujourd'hui, il a suffit d'une simple intention et si j'en suis là c'est totalement de mon fait. Ce dimanche-là, toutes mes cellules ont vibré un "ça suffit" global et on dit non à la misère. Je savais ce que je ne voulais plus, j'ai enfin fermé la porte au manque et j'ai ouvert celle de l'abondance. J'en frémis encore. Une simple intention, mais ferme, déterminée et incontournable. J'avais fait le tour de la pauvreté, j'ai déployé mes ailes et j'ai pris mon envol. Fini de jouer petit, il est temps d'expérimenter mon maximum. J'étais terrorisée, je le suis parfois encore parfois, mais tant pis, j'y vais avec mes peurs. J'ai besoin de savoir de quoi je suis capable et tous les jours, je me le montre un peu plus. Je me créé une vie sur mesure et si je partage ce vécu c'est pour établir clairement que c'est à la portée de n'importe qui. Je n'ai rien d'extraordinaire, je suis juste une humaine qui commence enfin à comprendre comment fonctionne la création. Ça vient de l'intérieur. De cet endroit si intime et personnel que de le mettre au grand jour présente un enjeu incomparable. Pour trouver sa force, il faut exposer sa vulnérabilité. Ça demande du courage. Je suis contente de l'avoir eu.
J'adore ce logement luxueux et non clinquant. Tout le confort moderne, les avantages de la technologie de nos jours — hormis l'absence de service cellulaire et un wifi plutôt lent, mais après tout, nous sommes au milieu de la forêt.
Ce qui me rappelle le sketche d'un comique entendu récemment: un passager se plaint de la lenteur du wifi alors que l'avion vient à peine de décoller. "Tu réalises que tu es dans un tube métallique à quelques milliers de mètres d'altitude, relié avec aucun câble? Il y a dix ans seulement naissait le smartphone et tu te plains de ne pas être instantanément en ligne?..."
C'est allé vite, non? Je fais un retour en arrière sur mon parcours: en 2013, je perdais le peu de possessions que j'avais dans un incendie et me voilà quatre ans plus tard dans une cabane de luxe à quelques encablures de Yellowstone, au milieu des Etats-Unis. Je me rappelle que juste avant la catastrophe, je ne voyais pas d'issue. Je me sentais paralysée dans une précarité dont je n'arrivais pas à imaginer comment en sortir. Il me semblait que tout se liguait contre moi, je me sentais impuissante, laminée par un système injuste. J'en voulais à la société, bref, je n'allais pas bien. Si on m'avait dit, ce dimanche-là, alors que j'hurlais à la Lune en demandant que "quelque chose se passe" que le mardi suivant, des flammes ravageuses allaient tout emporter de mon présent pour ouvrir la porte à ce futur-là, je ne l'aurais pas cru.
Tout s'est enchaîné vite ensuite et l'implacable roue de la m... dèche a fait place une dynamique roue de la bonne fortune qui m'a emmenée ici via l'Inde, l'Egypte, Hawaii et la Hollande avec une exposition de mes œuvres en prime, point d'orgue de ma créativité enfin retrouvée.
Je le dis aujourd'hui, il a suffit d'une simple intention et si j'en suis là c'est totalement de mon fait. Ce dimanche-là, toutes mes cellules ont vibré un "ça suffit" global et on dit non à la misère. Je savais ce que je ne voulais plus, j'ai enfin fermé la porte au manque et j'ai ouvert celle de l'abondance. J'en frémis encore. Une simple intention, mais ferme, déterminée et incontournable. J'avais fait le tour de la pauvreté, j'ai déployé mes ailes et j'ai pris mon envol. Fini de jouer petit, il est temps d'expérimenter mon maximum. J'étais terrorisée, je le suis parfois encore parfois, mais tant pis, j'y vais avec mes peurs. J'ai besoin de savoir de quoi je suis capable et tous les jours, je me le montre un peu plus. Je me créé une vie sur mesure et si je partage ce vécu c'est pour établir clairement que c'est à la portée de n'importe qui. Je n'ai rien d'extraordinaire, je suis juste une humaine qui commence enfin à comprendre comment fonctionne la création. Ça vient de l'intérieur. De cet endroit si intime et personnel que de le mettre au grand jour présente un enjeu incomparable. Pour trouver sa force, il faut exposer sa vulnérabilité. Ça demande du courage. Je suis contente de l'avoir eu.
En arrière-plan, une baignoire d'angle |
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Voyages en tous genres d'une citoyenne temporaire de la planète Terre. Commentaires bienvenus, mieux encore s'ils ne sont pas anonymes.