Nous avions mis le réveil à 8h30, je me réveille à 7h15 après quelques heures d’un bon sommeil réparateur. Je prends un bain de princesse qui dénoue les noeuds encore présents dans les épaules et la nuque causés par le voyage assis tout du long.
Petit déjeûner dans la salle du restaurant de l’hôtel, très moyen. Je retrouve les saveurs américaines d’il y a …longtemps, y compris la nourriture « en plastic » comme je l’appelle: tous cette « processed food » — je ne sais pas trop comment traduite ça en français: nourriture manufacturée, peut-être. Du fromage en plaques qui a un goût de fromage et dont la composition effraye un peu car ça ne contient que très peu de fromage. De loin pas le meilleur de l’Amérique. Et puis ce café, ou plutôt cette infusion au goût de café qu’on peut boire en litres et qui n’énerve jamais. Je dois avouer que j’aime assez ce jus de chaussette, mais je ne suis pas épicurienne en matière de café.
Nous partons à pied pour le centre de stage à 20 minutes de marche de l’hôtel. Plan imprimé en main, nous cherchons notre chemin. Quelqu’un nous hèle. Une filel qui nous demande si nous allons au Crimson Circle Center. Elle nous a reconnues, comment a-t-elle a fait? D’accord, il n’y a pas beaucoup de monde à pied, mais enfin nous aurions pu être de simples touristes. Voilà qui nous met en joie dès le matin. C’est donc à trois que nous traversons ce coin de ville dans cette ville qui n’en a pas l’air.
Les bâtiments sont peu élevés, les routes larges, il y a de l’espace partout et plein d’arbres. On se croirait sur une autoroute au milieu de nulle part avec juste quelques motels en bordure alors que nous sommes dans la banlieue de Denver. J’adore cette atmosphère! Encore un peu zombie, je ne prends qu’une ou deux photos, c’est promis, demain j’en prends plus!
Nous cherchons un magasin pour acheter de l’eau, et puis nous rejoignons le groupe. Il y a deux autres francophones, et ça fait bizarre d’enfin parler français avec des gens de cette congrégation. C’est également jubilatoire de se trouver de l’autre côté de l’écran. En effet, jusqu’ici je n’ai vu cette salle qu’en video, déformée par le grand angle. Non seulement elle est bien plus petite qu’à la télé, mais l’atmosphère est encore plus chaleureuse en vrai. Les gens sont radieux, l’ambiance immédiatement harmonieuse et joyeuse.
Le reste est de l’ordre de l’expérience personnelle et je n’ai pas envie de raconter cela ici. Je dirai juste que je ne suis pas déçue, la qualité du workshop est d’emblée excellente, c’est décontracté et on s’amuse bien.
Pour Hisako, c’est l’heure d’aller au dodo pour sa biologie. Elle va lutter contre le sommeil toute la journée. Je m’attends à la suivre dans l’après-midi, mais étrangement, je tiens bien le coup. J’ai un petit coup de barre vers 16h qui passe très vite et je suis plutôt contente d'être à ce point présente.
Après le stage, nous profitons de la voiture d’une des participantes qui nous dépose au supermarché où nous faisons des courses pour un pique-nique du soir. L’appétit n’est pas vraiment au rendez-vous et Hisako s’effondre avant 20h. J’essaye de tenir le coup le plus longtemps possible, histoire de synchroniser mon rythme interne avec la réalité extérieure.
Petit déjeûner dans la salle du restaurant de l’hôtel, très moyen. Je retrouve les saveurs américaines d’il y a …longtemps, y compris la nourriture « en plastic » comme je l’appelle: tous cette « processed food » — je ne sais pas trop comment traduite ça en français: nourriture manufacturée, peut-être. Du fromage en plaques qui a un goût de fromage et dont la composition effraye un peu car ça ne contient que très peu de fromage. De loin pas le meilleur de l’Amérique. Et puis ce café, ou plutôt cette infusion au goût de café qu’on peut boire en litres et qui n’énerve jamais. Je dois avouer que j’aime assez ce jus de chaussette, mais je ne suis pas épicurienne en matière de café.
Nous partons à pied pour le centre de stage à 20 minutes de marche de l’hôtel. Plan imprimé en main, nous cherchons notre chemin. Quelqu’un nous hèle. Une filel qui nous demande si nous allons au Crimson Circle Center. Elle nous a reconnues, comment a-t-elle a fait? D’accord, il n’y a pas beaucoup de monde à pied, mais enfin nous aurions pu être de simples touristes. Voilà qui nous met en joie dès le matin. C’est donc à trois que nous traversons ce coin de ville dans cette ville qui n’en a pas l’air.
Les bâtiments sont peu élevés, les routes larges, il y a de l’espace partout et plein d’arbres. On se croirait sur une autoroute au milieu de nulle part avec juste quelques motels en bordure alors que nous sommes dans la banlieue de Denver. J’adore cette atmosphère! Encore un peu zombie, je ne prends qu’une ou deux photos, c’est promis, demain j’en prends plus!
Hisako et Sherry, Japon et Californie |
Nous cherchons un magasin pour acheter de l’eau, et puis nous rejoignons le groupe. Il y a deux autres francophones, et ça fait bizarre d’enfin parler français avec des gens de cette congrégation. C’est également jubilatoire de se trouver de l’autre côté de l’écran. En effet, jusqu’ici je n’ai vu cette salle qu’en video, déformée par le grand angle. Non seulement elle est bien plus petite qu’à la télé, mais l’atmosphère est encore plus chaleureuse en vrai. Les gens sont radieux, l’ambiance immédiatement harmonieuse et joyeuse.
Le reste est de l’ordre de l’expérience personnelle et je n’ai pas envie de raconter cela ici. Je dirai juste que je ne suis pas déçue, la qualité du workshop est d’emblée excellente, c’est décontracté et on s’amuse bien.
Pour Hisako, c’est l’heure d’aller au dodo pour sa biologie. Elle va lutter contre le sommeil toute la journée. Je m’attends à la suivre dans l’après-midi, mais étrangement, je tiens bien le coup. J’ai un petit coup de barre vers 16h qui passe très vite et je suis plutôt contente d'être à ce point présente.
Après le stage, nous profitons de la voiture d’une des participantes qui nous dépose au supermarché où nous faisons des courses pour un pique-nique du soir. L’appétit n’est pas vraiment au rendez-vous et Hisako s’effondre avant 20h. J’essaye de tenir le coup le plus longtemps possible, histoire de synchroniser mon rythme interne avec la réalité extérieure.
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