Après un petit déjeuner de rêve sur la terrasse du restaurant avec vue sur la baie, c’est la première session du stage, de 9h à 13h. L’ambiance est parfaite, je vis un moment délicieux. Tous ces gens sont gentils, bienveillants, nous sommes rassemblés par le même désir de vivre ensemble harmonieusement.
Difficile de résumer succintement la session, c’est un vaste sujet que j’étudie de longue date. Cela dit, je précise que ce sont des séances de channeling et que l’entité qui vient faire sa conférence est Adamus, un aspect du maître ascensionné Saint-Germain. Ce nom me poursuit depuis des âges. Je me souviens encore avec acuité d’une série tv que j’avais vue quand je devais avoir une douzaine d’années: Joseph Balsamo, avec Jean Marais. Par la suite, je n’ai cessé d’être accrochée par ces personnages mystérieux comme les alchmistes, et je ne me rappelle plus comment je suis tombée sur Saint-Germain qui m’a attirée plus que les autres. Quand j’ai suivi ma formation Shamballa, rebelote, c’était encore avec l’énergie et les connaissances de Saint-Germain. Un jour, j’ai entendu parler de la flamme violette, bam, Saint-Germain encore et toujours, je ne fais pas exprès.
Geoffrey Hoppe a d’abord canalisé une entité qui s’appelle Tobias. Il canalise Adamus Saint-Germain depuis six ans et ça doit être à ce moment-là que j’ai trouvé le site du Crimson Circle sur internet. Ils diffusent une video mensuelle de channeling, c’est un rendez-vous que je ne manque pas, toujours en phase avec mon cheminement personnel, souvent répondant à des questionnements du moment. Depuis le temps, vous me connaissez, j’aime creuser dans les mystères de la vie, il y a tant de questions sans réponses. C’est mon dada.
Donc voici mon premier contact en vrai avec Adamus. Je suis un peu impressionnée, je dois dire, comme la première fois qu’on va voir son chanteur préféré et qu’on se trouve au premier rang. Ça ne dure pas longtemps, l’ambiance dans la salle est si douce que je ne peux que me peletonner dans les bras d’une famille d’âme enfin retrouvée. Je suis entre Susan et Roger qui m’ont mise là comme une fille entre ses parents. J’ai eu avec ces deux-là un contact instantanné incroyablement doux, joyeux et profond. Ils sont de Minneapolis et je ne peux m’empêcher de penser que c’est rigolo, tout de même, que mon vol dérouté m’ait fait passer par Minneapolis, une ville dont j’ignorais juqu’à la position géographique. Quelle sorte de coïncidence?
Juste avant de canaliser, Geoff nous dit que ce matin, il a choisi de se mettre en short, nous sommes à Hawaii, après tout, mais il sait cependant qu’Adamus ne va pas aimer, lui qui préfère les beaux habits, la cravate.
Le premier éclat de rire collectif écate quand une participante qui vient de répondre à une question fait remarquer à Adamus que le short lui va très bien. Il fait une pause silencieuse et dit: «Je n’aborderai même pas ce sujet!…» Puis il dit que Geoff ressemble à un boyscout et passe à autre chose avec ce franc parler que j’aime particulièrement chez lui.
Après la session, nous nous retrouvons à neuf sur la terrasse d’un petit restaurant à l’extérieur de l’hôtel devant un petit embarcadère. Je mange un fish and chips délicieux, mais je goûte chez ma voisine un avocat frit garni de petites sauces piquantes qui est tout à fait étonnant. Puis, je sens que j’ai besoin d’une sieste. Avec Esmeralda et Christina, nous nous sommes incrites à une excursion en fin de journée à la rencontre des raies mantas. Je mets un réveil pour ne pas manquer le rendez-vous.
La sonnerie me sort d’un sommeil profond, et je réitère le spasme intestinal. J’ai de la peine à me rassembler et je suis tellement décalquée qu’arrivée au petit débarcadère à côté duquel nous étions tout à l’heure, j’hésite à faire demi-tour. Trop tard, Danielle, l’animatrice, nous accueille avec tant de chaleur que j’explique à mon estomac qu’il fera sa mijaurée plus tard. Il est 19h, la nuit vient de tomber. Notre groupe de six touristes embarque sur un canot typique hawaiien. On nous a fourni des palmes, un tuba et une veste de plongée. On nous explique comment mettre le tuba, comment descendre dans l’eau avec les palmes. Il fait doux, j’oublie mon ventre. Danielle nous explique que nous allons ensuite nous accrocher tous les six aux poignées d’une planche flottante et rester allongés pour «ressembler à un papier qui flotte à la surface de l’eau». Alors les raies viendront nous dire bonjour. Nous arrivons près d’autres bâteaux qui sont déjà là, plusieurs grappes de touristes déjà accrochés aux planches, l’eau éclairée par de gros projecteurs. Nous sommes à une quarantaine de mètres au large de l’hôtel, nous pouvons apercevoir le restaurant panoramique.
J’avais récemment développé une petite peur de nager là où je n’ai pas mon fond, je n’y pense même pas! D’abord, ce n’est même pas de la natation, c’est du pataugeage. La frite est sous mes bras et fait office de bouée le temps de rejoindre la planche. J’ai quelques secondes d’hyperventilation, le temps de me souvenir comment on respire dans un tuba et puis je plonge la tête dans l’eau après avoir passé la frite sous mes chevilles pour maintenir mes jambes à l’horizontale. Je me sens effectivement flotter comme un papier, c’est super génial. Je vois des petites algues argentées qui brillent sous les projecteur et le reste est noir. J’ai les oreilles dans l’eau, je n’entends plus rien du brouhaha de la surface, je me détends complètement.
Je vois soudain une raie à deux mètres de moi. C’est féérique. La lumière lui fait des zones luminescentes dans des dégradés de gris métallique irisés, on dirait un dessin animé. Elle glisse puissamment pour faire un looping en ma direction, me présente son ventre blanc nacré sur lequel est accroché un poisson d’une vingtaine de centimères et passe à deux centimètres du mien. Je peux voir tous les détails de son corps. Je ne peux même pas raconter ce que je ressens, c’est magique! Mon coeur explose d’un sentiment multiple: il y a de la joie, de la surprise, de l’amour, si je pouvais, je hurlerais de bonheur!
La raie me gratifie ainsi personnellement de trois ou quatre loopings, une danse intime dont je me sens honorée. Il me semble que je l'entends chanter. Je ne peux lui répondre qu’avec cette vibration qui sort de mon coeur, car on nous a bien expliqué de ne surtout pas les toucher. Elles ont sur la peau une couche protectrice huileuse qui est détruite au contact. Je passe encore dix minutes extatiques tandis que les raies vont et viennent autour de nous, ballet entrecoupé d’un intermède avec un banc de petits poissons. Danielle nous donne plein d’explications sur ces géants marins, bref, c’est de la vraie vie tout ça.
Et soudain, mon estomac se manifeste. Avec le balancement de la houle, il m’indique soudain que l’extase est finie. Je suis en train de lamentablement vomir mon fish and chips. J’essaye de tenir le coup, mais vraiment, mon corps n’en peut plus et je vous épargne les détails. Je retourne au canot avec l’aide de Danielle. La séance tire à sa fin, nous venons de passer trois quarts d’heure dans cette salle de bal d’un genre vraiment particulier.
Arrivée à la chambre, je prends une douche rapide et je me couche. Je me jure de faire gaffe à ce que je mange dès cette minute. Plus jamais d’exagération, plus de test, mon corps, décidément, me réclame une diète saine: dont acte!
Il est minuit quand je me réveille, tout va bien. Je me refais alors le film de ces moments intenses, ce furent des minutes de paradis. Non mais vraiment, les gens… pourquoi ne vit-on pas tous les jours ainsi? Je pose mentalement ce que je viens de vivre à côté de l’image de mon bureau dans le service de facturation… Je vous adore, les filles, mais à choisir, y’a pas photo, je choisis les raies manta — malgré l’indigestion.
Comme je ne retrouve pas le sommeil, je m’installe sur le balcon et j’écris cet article, caressée par les alizés de la nuit. Il doit faire 25 ou 26 degrés, l’air sent bon l’iode. Ce n’est le deuxième jour de mon séjour dans l’île et je me sens pleine.
Il est 2h30, je vais aller dormir encore un peu.
J’aime ma vie!
Liens vers quelques images de raies manta pour vous donner une idée, mais qui ne font que pâlement illustrer ce que j'ai vécu.
http://soocurious.com/fr/wp-content/uploads/2014/09/bouche-raie-manta.jpg
http://beneath.cowblog.fr/images/raiemanta.jpg
http://www.aquaportail.com/modules/photoloader/photos/0708/Rems_1187603139_manta_japon.jpg
Difficile de résumer succintement la session, c’est un vaste sujet que j’étudie de longue date. Cela dit, je précise que ce sont des séances de channeling et que l’entité qui vient faire sa conférence est Adamus, un aspect du maître ascensionné Saint-Germain. Ce nom me poursuit depuis des âges. Je me souviens encore avec acuité d’une série tv que j’avais vue quand je devais avoir une douzaine d’années: Joseph Balsamo, avec Jean Marais. Par la suite, je n’ai cessé d’être accrochée par ces personnages mystérieux comme les alchmistes, et je ne me rappelle plus comment je suis tombée sur Saint-Germain qui m’a attirée plus que les autres. Quand j’ai suivi ma formation Shamballa, rebelote, c’était encore avec l’énergie et les connaissances de Saint-Germain. Un jour, j’ai entendu parler de la flamme violette, bam, Saint-Germain encore et toujours, je ne fais pas exprès.
Geoffrey Hoppe a d’abord canalisé une entité qui s’appelle Tobias. Il canalise Adamus Saint-Germain depuis six ans et ça doit être à ce moment-là que j’ai trouvé le site du Crimson Circle sur internet. Ils diffusent une video mensuelle de channeling, c’est un rendez-vous que je ne manque pas, toujours en phase avec mon cheminement personnel, souvent répondant à des questionnements du moment. Depuis le temps, vous me connaissez, j’aime creuser dans les mystères de la vie, il y a tant de questions sans réponses. C’est mon dada.
Donc voici mon premier contact en vrai avec Adamus. Je suis un peu impressionnée, je dois dire, comme la première fois qu’on va voir son chanteur préféré et qu’on se trouve au premier rang. Ça ne dure pas longtemps, l’ambiance dans la salle est si douce que je ne peux que me peletonner dans les bras d’une famille d’âme enfin retrouvée. Je suis entre Susan et Roger qui m’ont mise là comme une fille entre ses parents. J’ai eu avec ces deux-là un contact instantanné incroyablement doux, joyeux et profond. Ils sont de Minneapolis et je ne peux m’empêcher de penser que c’est rigolo, tout de même, que mon vol dérouté m’ait fait passer par Minneapolis, une ville dont j’ignorais juqu’à la position géographique. Quelle sorte de coïncidence?
Juste avant de canaliser, Geoff nous dit que ce matin, il a choisi de se mettre en short, nous sommes à Hawaii, après tout, mais il sait cependant qu’Adamus ne va pas aimer, lui qui préfère les beaux habits, la cravate.
Le premier éclat de rire collectif écate quand une participante qui vient de répondre à une question fait remarquer à Adamus que le short lui va très bien. Il fait une pause silencieuse et dit: «Je n’aborderai même pas ce sujet!…» Puis il dit que Geoff ressemble à un boyscout et passe à autre chose avec ce franc parler que j’aime particulièrement chez lui.
Après la session, nous nous retrouvons à neuf sur la terrasse d’un petit restaurant à l’extérieur de l’hôtel devant un petit embarcadère. Je mange un fish and chips délicieux, mais je goûte chez ma voisine un avocat frit garni de petites sauces piquantes qui est tout à fait étonnant. Puis, je sens que j’ai besoin d’une sieste. Avec Esmeralda et Christina, nous nous sommes incrites à une excursion en fin de journée à la rencontre des raies mantas. Je mets un réveil pour ne pas manquer le rendez-vous.
La sonnerie me sort d’un sommeil profond, et je réitère le spasme intestinal. J’ai de la peine à me rassembler et je suis tellement décalquée qu’arrivée au petit débarcadère à côté duquel nous étions tout à l’heure, j’hésite à faire demi-tour. Trop tard, Danielle, l’animatrice, nous accueille avec tant de chaleur que j’explique à mon estomac qu’il fera sa mijaurée plus tard. Il est 19h, la nuit vient de tomber. Notre groupe de six touristes embarque sur un canot typique hawaiien. On nous a fourni des palmes, un tuba et une veste de plongée. On nous explique comment mettre le tuba, comment descendre dans l’eau avec les palmes. Il fait doux, j’oublie mon ventre. Danielle nous explique que nous allons ensuite nous accrocher tous les six aux poignées d’une planche flottante et rester allongés pour «ressembler à un papier qui flotte à la surface de l’eau». Alors les raies viendront nous dire bonjour. Nous arrivons près d’autres bâteaux qui sont déjà là, plusieurs grappes de touristes déjà accrochés aux planches, l’eau éclairée par de gros projecteurs. Nous sommes à une quarantaine de mètres au large de l’hôtel, nous pouvons apercevoir le restaurant panoramique.
J’avais récemment développé une petite peur de nager là où je n’ai pas mon fond, je n’y pense même pas! D’abord, ce n’est même pas de la natation, c’est du pataugeage. La frite est sous mes bras et fait office de bouée le temps de rejoindre la planche. J’ai quelques secondes d’hyperventilation, le temps de me souvenir comment on respire dans un tuba et puis je plonge la tête dans l’eau après avoir passé la frite sous mes chevilles pour maintenir mes jambes à l’horizontale. Je me sens effectivement flotter comme un papier, c’est super génial. Je vois des petites algues argentées qui brillent sous les projecteur et le reste est noir. J’ai les oreilles dans l’eau, je n’entends plus rien du brouhaha de la surface, je me détends complètement.
Je vois soudain une raie à deux mètres de moi. C’est féérique. La lumière lui fait des zones luminescentes dans des dégradés de gris métallique irisés, on dirait un dessin animé. Elle glisse puissamment pour faire un looping en ma direction, me présente son ventre blanc nacré sur lequel est accroché un poisson d’une vingtaine de centimères et passe à deux centimètres du mien. Je peux voir tous les détails de son corps. Je ne peux même pas raconter ce que je ressens, c’est magique! Mon coeur explose d’un sentiment multiple: il y a de la joie, de la surprise, de l’amour, si je pouvais, je hurlerais de bonheur!
La raie me gratifie ainsi personnellement de trois ou quatre loopings, une danse intime dont je me sens honorée. Il me semble que je l'entends chanter. Je ne peux lui répondre qu’avec cette vibration qui sort de mon coeur, car on nous a bien expliqué de ne surtout pas les toucher. Elles ont sur la peau une couche protectrice huileuse qui est détruite au contact. Je passe encore dix minutes extatiques tandis que les raies vont et viennent autour de nous, ballet entrecoupé d’un intermède avec un banc de petits poissons. Danielle nous donne plein d’explications sur ces géants marins, bref, c’est de la vraie vie tout ça.
Et soudain, mon estomac se manifeste. Avec le balancement de la houle, il m’indique soudain que l’extase est finie. Je suis en train de lamentablement vomir mon fish and chips. J’essaye de tenir le coup, mais vraiment, mon corps n’en peut plus et je vous épargne les détails. Je retourne au canot avec l’aide de Danielle. La séance tire à sa fin, nous venons de passer trois quarts d’heure dans cette salle de bal d’un genre vraiment particulier.
Arrivée à la chambre, je prends une douche rapide et je me couche. Je me jure de faire gaffe à ce que je mange dès cette minute. Plus jamais d’exagération, plus de test, mon corps, décidément, me réclame une diète saine: dont acte!
Il est minuit quand je me réveille, tout va bien. Je me refais alors le film de ces moments intenses, ce furent des minutes de paradis. Non mais vraiment, les gens… pourquoi ne vit-on pas tous les jours ainsi? Je pose mentalement ce que je viens de vivre à côté de l’image de mon bureau dans le service de facturation… Je vous adore, les filles, mais à choisir, y’a pas photo, je choisis les raies manta — malgré l’indigestion.
Comme je ne retrouve pas le sommeil, je m’installe sur le balcon et j’écris cet article, caressée par les alizés de la nuit. Il doit faire 25 ou 26 degrés, l’air sent bon l’iode. Ce n’est le deuxième jour de mon séjour dans l’île et je me sens pleine.
Il est 2h30, je vais aller dormir encore un peu.
J’aime ma vie!
Liens vers quelques images de raies manta pour vous donner une idée, mais qui ne font que pâlement illustrer ce que j'ai vécu.
http://soocurious.com/fr/wp-content/uploads/2014/09/bouche-raie-manta.jpg
http://beneath.cowblog.fr/images/raiemanta.jpg
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