dimanche 18 février 2018

La plage, enfin !

Ça va mieux, ce matin! Je me sens pimpante. Nos avons rendez-vous pour un brunch avec Katharina et Teije  au Coffe Shack qui surplombe la Baie du Capitaine Cook.


Panoramique sur la Baie du Capitaine Cook








Nous obtenons l'adresse de la plage la plus proche, parce que tout de suite après, c'est baignade! Attends, ça fait 18 jours qu'on est là et on n'a pas encore fait trempette.

Il faut que j'explique...

La première chose à bien comprendre, c'est qu'Hawaii est une île volcanique qui est en constante transformation. Le volcan est en activité et il crache sans cesse sa lave qui va construire des nouvelles falaises noire quand elle se jette dans la mer. Au nord, la lave est plus ancienne et offre un décor lunaire. Partout ailleurs, ce sont ces étranges coulées solidifiées sur lesquelles il est à peine possible de marcher. Il y a aussi des plages de sable noir — la lave réduite en poudre avec le temps — pas vraiment plus invitantes que les plages de sable blanc émaillées de pics de lave sur lesquels l'océan toujours un peu brutal risque de nous jeter. Rien à voir avec St Tropez!


Panoramique sur la plage de la baie. 
(C'est la journée des vidéos)

C'est après avoir emprunté une route sinueuse et étroite que nous arrivons avec surprise sur une plage aménagée. Pour la première fois, nous avons l'impression d'être chez l'habitant et non pas dans les quartiers réservés aux touristes. Il y a là des tables piques-niques avec des familles qui semblent installées pour la journée.


















Entrer dans l'eau n'est pas une sinécure! D'abord, elle est frisquounette et nos Crocs sont indispensables. Le fond est couvert de cailloux de toutes tailles dont certains sont plutôt tranchants. Avec le courant qui nous ballade, on pourrait se faire mal. Ça nous prend un moment pour se tremper complètement, il y a des courants chauds-froids qui surprennent. Finalement, c'est super agréable.

Etendues sur l'herbe, nous savourons cette ambiance familiale entre locaux, face au monument du Capitaine Cook que je capture au zoom. C'est assez loin, le cadrage laisse à désirer, j'aurais besoin d'un trépied pour ne pas bouger. Renseignements pris, cet obélisque commémore l'endroit où le Capitaine Cook est mort en 1779, tué par les Hawaiiens après avoir été estimé comme un demi-dieu. Il aurait manqué à l'étiquette en apparaissant dans les îles lors de son troisième voyage à la saison du dieu de la guerre. Les indigènes ont disposé de son corps ...dans leurs assiettes.







Après la plage, arrêt dans un supermarché du coin qui nous donne une fois de plus le sentiment d'être «chez eux». La clientèle, plus indigène que touristique, les produits dans les rayons, le dialecte local... Pour une raison étrange, ça nous fait chaud au coeur.

On dirait que nous avons quitté la plage à temps car le ciel se charge de gros nuages gris. Nous sommes à peine rentrées qu'il se met à pleuvoir. Sérieusement! Ça durera toute la soirée.



Je confectionne une tarte aux pommes que nous dégustons avec une boule de glace alors que la pluie tambourine sur le toit.






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