mardi 27 février 2018

Waipi'o Valley

Aujourd'hui, nous sommes traitées comme des princesses. Moishe nous a proposé une virée à Waipi'o Valley, un endroit superbe à voir et il a tout organisé.


Il est déjà allé dans cette vallée à laquelle on accède par le sommet de l'un de ses flancs. Il y a possibilité de descendre sur la plage quelque 300 mètres plus bas par une route couvertes de nids de poules qui offre une pente entre 25 et 45°. Moishe a loué une jeep pour la journée, car l'idée de refaire la balade à pied était inconcevable. 




Une heure et demie de route en direction du nord. Nous nous enfonçons vers l'intérieur de l'île et le paysage me rappelle incroyablement la Nouvelle-Zélande. 








Pause biologique à Waimea où nous reviendrons manger ce soir au Merriman's, un super restaurant.








Il vente quelque peu, mais nous prenons les photos touristiques d'usage.








Nous entamons la descente, et il faut me croire sur parole quand je dis que c'est raide.





Epave d'une voiture qui est sortie de la route.

C'est par récent, récent, vu l'état de l'épave.















La rivière...

...qui se jette dans l'océan

La maison sur la crête, c'est là d'où on vient. A droite, une chute d'eau.



La baignade, ça va pas être pour nous aujourd'hui. En revanche, il y a des courageux.






















La rivière....


...qui se jette dans l'océan




Nous explorons le fond de la vallée. La route est toujours aussi catastrophique et nous y faisons des rencontres. Dans cette vallée complètement retirée, on trouve quelques ranches, des maisons, des animaux. En voiture, il n'est possible de se croiser que par endroits, ça oblige à manoeuvrer et à se saluer joyeusement. "Aloha" ! "Mahalo"...




Ensuite, c'est un gué que la Jeep traverse aisément, au grand bonheur de notre chauffeur.








Est-il besoin de préciser qu'on rigole comme des fous?














On attaque la remontée. Je suis un peu déçue des photos et vidéos, elles ne reflètent guère la pente. J'ai pourtant l'habitude avec nos routes de montagnes, en Suisse, mais là, c'est vraiment acrobatique. 





Après l'effort, le réconfort avec la cuisine hawaiienne. Dé-li-cieux!







Il n'est pas très tard quand nous sommes de retour à la maison, fatigués par cette journée qui pourtant, n'avait rien d'extraordinaire. Même pas tellement d'effort physique, à part une longue balade sur la plage dans le vent. Je ne sais pas, il y a de ces moments de grâce dans la vie dont on ne sait pas à quoi elle due. Le panorama, certes, la bonne compagnie, sans aucun doute, la joie, à ne pas en douter, la Lune bientôt pleine sur la route du retour après le coucher du soleil, assurément pour la note nostalgique; tout cela, bien sûr, mais avec en plus un quelque chose de précieux et de sacré.

Une journée à placer dans mon écrin capité de velours rouge des meilleurs souvenirs de ma vie. Il faudra d'ailleurs que je songe à agrandir la taille de cet écrin. Un container, peut-être?




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Voyages en tous genres d'une citoyenne temporaire de la planète Terre. Commentaires bienvenus, mieux encore s'ils ne sont pas anonymes.