La matinée se fait «grâce» après ce week-end bien occupé. Nous profitons de la présence de Silvia, styliste dans l'âme, qui nous aide à choisir des habits. Je lui explique que je suis dédicée à trouver des vêtements «aussi spectaculaires que la personne que je suis à l'intérieur». Ça l'amuse, surtout quand je rejette des propositions que je ne trouve «pas assez spectaculaires». Nous allons dans un magasin de seconde main de marques. Elle me fait essayer une robe devant laquelle je suis hautement dubitative. Non seulement, je suis convaincue de ne pas rentrer dedans mais je vais avoir l'air d'un sac, c'est sûr.
Ben non. Elle et Hisako sont admiratives — Mary Beth passe un moment avec Sandra, elle n'est donc pas des nôtres —. Je me regarde dans le miroir, voilà qui est complètement hors de ma zone de confort. J'ai envie de les croire toutes les deux. Je me pose la question de savoir si je vais être assez gonflée pour porter cette robe une fois de retour à la maison, je le lance le défi que oui. Vendu! J'achète six autres pièces de vêtements toujours à la limite de ma zone de confort et je suis ravie. Le seul truc c'est que je vais être en surcharge de bagage, c'est sûr. Bah, tant pis. Je payerai le surplus.
Comme je suis seule au moment où je mets sous presse, le défilé photo sera pour un autre jour.
Mary Beth nous rejoint plus tard, ballade sur la Plaza où nous prenons la pluie. On se rabat dans une boutique où une autre razzia vêtements a lieu sous l'oeil bienveillant d'une vendeuse charmante. Nous expliquons que nous faisons toujours du shopping avec notre acheteuse personnelle.
La ville est jolie sous la pluie qui, d'ailleurs, ne dure pas.
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| La ville est jolie sous la pluie |
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Voyages en tous genres d'une citoyenne temporaire de la planète Terre. Commentaires bienvenus, mieux encore s'ils ne sont pas anonymes.