vendredi 21 juin 2019

Home alone


Hisako et Mary Beth partent pour Denver pour célébrer la fin d’un cursus. C’est un cours encore plus intensif que ce que j'ai fait jusqu'ici et que je vais prendre aussi à partir de juillet.

Après leur départ, je fais une lessive générale des draps et serviettes de bain. Je me fais une frayeur avec le lave-linge: je crois que j'en ai trop mis, je veux interrompre le programme et j'ai une alerte de panne inédite. Je fais comme Hisako l'autre jour: je surfe sur internet pour trouver le mode d'emploi de la machine. J'arrive à dépanner, ouf!

Pause lunch


Verena appelle pour papoter. Ça tombe bien. Nous restons deux heures en conversation whatsapp à échanger les dernières nouvelles. Nous refaisons un peu le monde et il va tout de suite mieux. Elle me dit: «Ça, c'est fait, comme ça, demain, on travaille» On s'était donné rendez-vous il y a plusieurs jours déjà. «Travail», voilà un mot qui m'a échappé ces derniers jours. Il va falloir que je retrouve un cerveau pour cela.

Je me mets donc à l'ordi et je fais de l'ordre sur le bureau, je complète la to-do liste, et puis je me pose au soleil pour une petite sieste. Pas longue, parce que le soleil tape fort.

Je ne savais pas comment ce serait de rester seule, mais la maison a tout de suite été sympa. Un peu glauque en arrivant, on y a mis nos énergies et elle a été bien réceptive. Ça me fait bizarre de revivre seule, ça fait vachement longtemps que ça m’était pas arrivé. Comme c’est ma prochaine étape: retrouver un chez moi avec une pièce atelier plus grande, ça me donne de l’entraînement. J’avoue, je savoure. Seulement mes ondes cérébrales dans la maison, ça fait du bien, encore que quand j'y pense, ma colocation à Genève avec Mado a du bon.

Je profite du fait que la chambre de Mary Beth est rangée pour prendre des photos dans son dos 😂




Je tombe de sommeil avant 22h, très inhabituel pour moi. Ça ne rate pas, je me réveille à 23h45, impossible de refermer l'œil. Le mail d'une amie tombe à pic, j'y réponds longuement.

Il est 2h du matin et non: même pas peur. Il y a bien une trouillarde en moi qui m’envoie des peurs nocturnes, mais je les tiens bien à distance. D’abord, je suis à l’écart de la ville, dans ce qu'on dirait un ancien ranch parcellé pour la vente. Il y a un peu de tout: des villas plutôt jolies et modernes comme celle où je suis et des mobilhomes avec des chevaux dans le paddock. Des lièvres sauvages partout, y compris dans le jardin. C’est pas franchement la zone et pas non plus une banlieue chic. La maison est au bout d’un chemin qui fait des zigs et des zags, il y a une trentaine de villas à fracturer avant celle-ci, si on joue au jeu de la peur.

Autour il y a des voisins bien je ne les aies pas croisés. Et puis la magie de Merlin me permet de me rendre invisible, personne ne sait que je suis là, donc pas d’agression envisageable, toujours si on joue le jeu de la peur.

Que j’ai décidé de ne pas jouer, on l’aura compris.

Je me rendors aux alentours de 3h et me réveille tôt à cause du jour qui fait de même.



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Voyages en tous genres d'une citoyenne temporaire de la planète Terre. Commentaires bienvenus, mieux encore s'ils ne sont pas anonymes.