mardi 25 septembre 2018

Farniente toscan



Le lever de soleil est magnifique, je le prends en photo au travers de la moustiquaire, ça lui donne une allure particulière.

Journée détente et ressourcement, aujourd'hui. Une grosse flemme nous motive à faire rien. Récemment, le conseil nous a été donné que si nous décidons de faire quelque chose, il faut le faire bien. Nous décidons de flemmer «bien».

Après le petit déjeuner, Mary Beth s'occupe dans sa chambre, et nous partons en balade sur la propriété avec Hisako. C'est impressionnant de se balader dans cette ferme qui semble être une forêt domainiale publique comme les autres. Nous rencontrons quelques papillons qui nous suivent un moment, nous découvrons au dernier moment l'une des maisons de location, il fait beau, il fait bon, c'est la belle vie.



Castiglion Fibbocchi




L'une des maisons de location verso

Recto



Rencontre joyeuse


En milieu d'après-midi, nous nous joignons à la visite guidée de la ferme. Elle a lieu en allemand — gros clients qui viennent souvent passer leurs vacances ici — et en anglais. Nous sommes les seuls anglophones, ce sera donc une visite rien que pour nous. Nous avons droit à une dégustation de vin et des biscuits fabriqués. La visite est joyeuse, interactive et courte, elle correspond parfaitement à notre taux de tolérance à l'enseignement. J'avoue apprécier que nous soyons sur la même longueur d'ondes à ce sujet. Je suis curieuse, j'aime découvrir, mais je suis vite barbée par les longs exposés didactiques dont ma mémoire ne retient largement pas tout. Je préfère remplir mes sens plutôt que mon intellect.










Nous reprenons la voiture pour aller faire des courses à Arezzo. Sur la route, j'aperçois ce panneau, j'imagine que Moishe qui conduit l'a vue aussi. Il suit le parcours que lui indique Mme Google Maps et nous arrivons devant une route barrée. C'est un pont sur l'Arno, le seul à plusieurs kilomères en amont et en aval, il faut faire un détour pour traverser la rivière ailleurs. C'est un long détour qui rajoute vingt minutes de temps de trajet. Nous sommes toutes les trois à tenter de donner des indications au conducteur, ça fait un brouhaha stérile, Mary Beth impose «une seule personne comme co-pilote». Comme elle est sur le siège avant, ce sera elle, la maîtresse, qui parle et les élèves sur le siège arrière qui se la coincent.

Au retour, Moishe suit à nouveau les instructions de Mme Google Maps. Il passe devant le panneau — le même qu'à l'aller — qui comporte un gros signe de cul-de-sac. C'est le silence dans la voiture, je le romps pour dire

— Je viens d'apercevoir un signe de cul-de-sac.

Pas de réaction. Vu les remontrances précédentes, je n'en dis pas plus. Un second signe sur la route, je ne peux m'empêcher de dire :

— Je viens d'apercevoir un second signe de cul-de-sac.

Même non réaction. Devinez quoi, un moment plus tard, nous sommes devant le pont barré. Peu de chances, effectivement, qu'il ne soit pas aussi non pratiquable dans ce sens. Un peu de gabegie s'ensuit pour trouver bonne la route, le détour dans ce sens est encore plus long qu'à l'aller. Pas grave, on a le temps, mais je suis tout de même baba quand les Américains déclarent qu'ils ne connaissent pas ce signe de circulation. Le panneau rond, blanc, cerclé de rouge. Ni notre pilote ni notre co-pilote n'était au courant. Alors bien sûr...

Du coup, on l'a pris en photo, histoire de bien s'en rappeler!

Nous prenons note ce jour qu'en Toscane, aucun fusible n'a (encore?) pété, mais un pont est impraticable. Qu'en penser?
🤔





PS. Le ventilateur a été offert à Annette et Mauro pour l'une des maisons de location. La température est toujours estivale, mais plus caniculaire.



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