vendredi 7 septembre 2018

Lisbonne, 2e jour

Quand je me réveille à 7h30, la ville a disparu. «On rentre, me dis-je, il n'y a rien à voir». De fait, je n'aperçois pas la tour d'en face. Brouillard maritime genre purée de pois.



Deux heures plus tard, le ciel est complètement dégagé et nous partons visiter.






Nous voulons atteindre le Castelo de Sao Jorge en haut de la colline. Nous hésitons à sauter dans le tram et optons plutôt pour une grimpette dans les petites rues. Nous y découvrons pléthore d'échoppes     d'objets touristiques, des marchands de glace, des pâtisseries et autres petits restaurants typiques locaux et asiatiques. C'est le liège qui est en vedette, le Portugal en est un gros producteur.


Anciennes machines à coudre



Les pavés des rues et trottoirs ont été lissés par le temps.



Entrée du château


























Après un snack sur une terrasse dominant la ville, nous reprenons la route pour Granja. Il est 15h30. Quelque chose m'attire à Nazaré et j'aimerais y faire le crochet. Mon smartphone m'a avertie hier que j'ai déjà mangé la moitié des données que j'avais achetées en supplément, il faut donc vraiment que j'arrive à faire fonctionner le GPS de la voiture au lieu d'utiliser Google Maps. 

Rien à faire, Paola veut rentrer directement à la maison. Mary Beth, en excellente copilote, trouve malgré tout le bon chemin et quand il s'agit de s'engager sur l'embranchement, je vois qu'il est déjà presque 17h. Ça va nous faire rentrer tard, tout ça. Je laisse tomber. Mes amies me suivaient volontiers, mais mon changement d'avis ne les bouleverse pas. 

Ce qui m'attirait à Nazaré ne l'a pas fait assez fort. D'ailleurs, je suis bizarrement surprise de mon séjour dans ce pays. Je le trouve joli, accueillant, les gens sont adorables mais comme dans de plus en plus de pays sur la planète, la crise plombe la joie dans l'air. Nous croisons des gens à l'air sombre et au sourire inversé. Ils n'ont pas l'air heureux. Moi qui me demandais si vivre ici serait une possibilité, la réponse est non. Pas de rencontre avec ce terroir. Ça me surprend, je suis pourtant bonne copine avec les endroits où je vais, d'habitude. Il n'en reste pas moins que ces deux jours furent super agréables. 

De retour, nous allons manger au petit restaurant italien à 5 minutes de chez nous par la plage. Un troquet qui ne paye pas de mine et qui nous a bien épatées. Nous partageons des mets gourmands, pizza, spaghettis, salade et un plat de morue frite avec des pommes de terre, un vrai délice. 





Je m'écrase de sommeil vers 22h. La conduite à l'aller a été super agréable, au retour, ce fut une autre histoire. La faune du vendredi soir sévissait, les conducteurs nerveux et pressés d'aller se reposer pour le week-end m'ont stressée. 

Je me réveille à 3h30. Zut, insomnie... À 5h30, une sale odeur flotte dans l'air, une relent écoeurant de cendre mouillée. Je me lève, Mary Beth est également réveillée et me demande si elle rêve ou si ça sent la fumée. Je confirme. Nous faisons le tour de la maison à l'intérieur et à l'extérieur pour tenter de déterminer d'où viendrait un feu éventuel. Rien. Je suis l'odeur dans la rue et fais le tour du bloc, elle semble flotter tout autour, c'est difficile d'en discerner la provenance. Pas de sirène, la nuit est parfaitement tranquille. Nous finissons pas supposer que c'est un gros feu beaucoup plus loin. Au bout d'un moment, on entend des explosions. Il existe plusieurs usines dans la région, est-ce que l'une d'elles est en feu? Impossible de le savoir.

Nous mettons toutes deux un moment à nous rendormir et à l'heure où je mets sous presse, pas de nouvelles à ce sujet. 



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