samedi 22 septembre 2018

Hyères hier, Vernazza ce soir

Ce matin, le mistral souffle à nouveau, même force qu'à notre arrivée. Comme pour signifier un mécontentement. Le lever du soleil salue notre départ en mettant la gomme.








L'Azur de la mer a tourné au gris fâché

C'est avec une vieille nostalgie que nous fermons la maison. J'ai eu un vrai coup de cœur pour elle, c'est étonnant. Elle avait bien besoin d'un bon petit massage et qu'on la frotte dans le dos, j'étais tout le temps à deux doigts de le faire. Une histoire à suivre? On verra.

Nous avons de la route à faire, il est impératif que nous soyons à 18h au plus tard à Vernazza, Cinque Terre pour ne pas manquer la dernière navette qui nous emmènera du parking obligatoire au-dessus du village jusqu'à la poste de Vernazza.


Nous passons Cannes
puis les hauts de Nice

Nous sommes en Italie en deux heures, et là, la route devient pénible. Les Italiens roulent vite et sec, il y a beaucoup de camions. Il y a un léger stress d'arriver à temps, nous avons constamment l'oeil sur la montre. La météo est superbe il fait 31° — un 24 septembre — quand nous nous arrêtons pour manger. 


Etape lunch à Bordighera, peu après la frontière italienne














Les Américains et la Japonaise n'ont jamais vu un tel viaduc, donc photo. Les premiers parce que leurs vallées ne sont pas aussi marquées que les nôtres, la seconde parce qu'il ne résisterait pas aux tremblements de terre.


La route est longue.



À noter que nous avons loué une voiture avec l'air conditionné! 😂

Non, pour de vrai, c'est Mary Beth qui s'est payé un ventilateur pour sa chambre à Hyères et pas question de ne pas l'emporter. Elle veut être sûre de ne plus crever de chaud. Moi je dis qu'avec le solstice, les températures vont finir par descendre, mais je ne suis pas Madame Soleil, non plus...

Nous arrivons à Vernazza à 17h50 sur le parking supérieur, là où la navette est censée se trouver. Je me renseigne, un Italien nonchalant et déjà bien apéritivé me dit que non, la navette, c'est fini. Quoi?! Il est dit 18h, allez, charriez pas, je dis en anglais avec les mains. Non, non, c'est fini, il faut marcher, c'est pas beaucoup, c'est un kilomètre. Mouais, sauf que le coffre est plein comme un oeuf et qu'on ne se voit pas les trimballer sur cette distance sans au minimum l'aide d'un âne...

Le nonchalant demande où nous allons et quand il voit l'adresse, il dit qu'il connaît Ruth, notre hôtesse AirBnB. Il passe un coup de fil et le chauffeur —sobre — arrive avec son minivan. Ouf! Nous voilà rendus devant la poste où un porteur et Ruth nous rejoignent pour nous aider avec les bagages jusqu'à l'appartement. Il y a une bonne soixantaine de marches pour l'atteindre, y compris une dernière volée après la porte d'entrée pour entrer dans le salon.



Vue du balcon











Passage dans la roche sous la cité. Barré, interdit, mais tout le monde y va quand même. Ça donne sur la mer directement sous la maison.

Notre balcon sur la gauche



Plage en bordure de la place centrale



Repas du soir sur la place centrale

Soir de (presque) pleine Lune


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