lundi 3 septembre 2018

La bonne vie


Ce matin, l'énergie est aussi grise que la météo. Nous avions toutes les trois besoin de repos, nous faisons donc la grâce matinée.

Sauf qu'il faut tout de même penser aux choses sérieuses et faire des courses. Notre hôtesse nous a signalé un marché à Espinho, la ville voisine. Après le petit déjeuner plutôt frugal faute d'avoir rempli le réfrigérateur, nous nous y rendons.  

J'ai reçu un mail administratif avec un formulaire à remplir dont je dois m'occuper le plus vite possible. Je suis donc préoccupée de trouver un endroit où imprimer mon document. Nous passons devant la bibliothèque municipale où je peux envoyer mon PDF sur le mail de la réception et hop, voilà mes deux pages imprimées pour 40 centimes. Vive la technologie! 

Pas encore totalement dans l'ambiance touriste, je ne fais que deux photos du marché: le stand de morues salées dont je ne peux heureusement pas capturer l'odeur! On est vraiment au Portugal.







De retour à la maison après un crochet au supermarché pour acheter d'autres denrées, nous laissons nonchalamment passer les heures. Hier, on avait plus ou moins parlé d'aller jusqu'à Lisbonne, mais l'énergie n'y est pas. Ensemble, notre grand plaisir c'est surtout les longues conversations à refaire le monde. Ce que nous faisons avec ferveur!

J'ai rempli mes formulaires et je cherche la poste. Madame Google me renseigne sur l'emplacement et les heures d'ouverture en quelques clics. C'est à dix minutes à pied et ouvert jusqu'à 18h. Je demande à la cantonade si une petite balade tente quelqu'un, Hisako répond présente. Mary Beth est au travail sur son ordi, des clients réclament son attention.

Nous passons devant la gare de Granja recouverte des fameux Azulejos, ces céramiques en bleu de Delft importées par les Hollandais. Il pleuvine sur notre petite promenade. Nous rentrons par la plage, la lumière est belle. Praia da Granja est un joli village mais comme partout de nos jours, la crise est visible. À côté de maisons bien entretenues, des propriétés laissées à l'abandon qui répandent une atmosphère de misère. On se dit une fois de plus qu'il est temps que les choses changent, cette lente dégradation de la planète est triste.








"Chez nous", c'est la maison blanche derrière le groupe de personnes





Alors que nous finissons notre repas du soir, le spectacle quotidien commence et qui peut résister aux rafales de photos du Soleil qui se couche sur l'océan?



















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Voyages en tous genres d'une citoyenne temporaire de la planète Terre. Commentaires bienvenus, mieux encore s'ils ne sont pas anonymes.